mercredi 26 août 2009

Sécurité privée, dumping tarifaire :
sortir du moins disant social et qualitatif

Bien évidemment que dans un métier de main d’oeuvre comme celui de la surveillance humaine situé dans un environnement réglementaire et social contraignant , la notion de coût de revient plancher a du sens. Cela, quand bien même cette approche peut être nuancée. Et même doit l'être, au moins à la marge, parce que la profession bien qu’étroitement encadrée reste bel et bien dans un univers résolument concurrentiel voire même hyper-concurrentiel. Mais, il faut savoir ce que l'on veut ? Professionnaliser, qualifier, consolider des prestations sensibles et indispensables de sécurité privée .....ou au contraire favoriser par des politiques d'achat discount et des dumpings tarifaires y répondant, une sécurité privée de seconde zone ?

Plusieurs approches objectives des coûts de revient en dessous desquels la prestation ne peut être effectuée qu'en contradiction avec la mise en oeuvre des bonnes pratiques professionnelles minimums et le respect des lois sociales et réglementaires obligatoires, ont été très utilement engagées. Dernièrement même, l'URSSAF a apporté toute sa précieuse caution à
une initiative récente du SNES, organisation professionnelle pionnière en la matière.

Mais, prompts à tirer le marché et surtout les prix vers le bas, nombre d’acheteurs privés et publics, et non des moindres, n'hésitent pas à tirer opportunément profit de cet affichage des coûts de revient minimum pour les prendre en compte comme des ... prix de vente maximum ! Alors, qu'au même moment la DGCCRF, certes pleinement dans son rôle, tire la sonnette d'alarme veillant à éviter tout risque d'entente sur les prix......Il y a de quoi décourager toute initiative.

D'autant que, l'unique contrôleur légitime et juge de paix, en l'occurrence : l'État, est par ailleurs par le biais de l'achat public un client important du secteur (plus d'un agent privés sur soit plus de 20 % du marché ! ) soucieux des deniers publics. Rien d'étonnant à ce que les acheteurs publics au sens large incluant notamment les multiples collectivités locales et territoriales, les communes …, aient pour partie les mêmes comportements d'achat que leurs collègues du privé. Quand bien même, ils devraient montrer l'exemple notamment en matière de mieux disant social. Mais, la schizophrénie est aussi bien partagée avec les associations représentatives des clients privés dont les beaux discours collectifs sont insuffisamment suivis individuellement sur le terrain.

Les procédures d'appel d'offre public obligent tout de même la publication des prix d'achats contractés .Cela permet de relever ceux figurant bien en retrait d’avec les coûts minimums avancés par la profession. Rendons donc au moins hommage à cette transparence des acheteurs publics. Une exigence que n'ont pas leurs collègues privés pratiquant aussi allègrement le moins disant impactant inévitablement à la baisse le social et le professionnel. Comment sortir de ce cercle vicieux qui semble convenir à plus d'un et y compris, bien sûr, à nombre de prestataires ?

Au-delà des initiatives individuelles ou collectives, je suis convaincu , et ce depuis toujours, qu'il faut prendre ce sujet à bras le corps quitte à changer totalement la perspective et l'angle sous lequel nous abordions jusqu'ici cette problématique. Mais, si l'on veut avancer en changeant la façon de poser l'enjeu, il faut le faire résolument avec tous les moyens intellectuels et donc financiers à la hauteur.J'y vois là, pour ce qui me concerne, le tout premier et indispensable chantier refondateur et unificateur d'une indispensable organisation professionnelle et patronale forte et rassemblé, seule susceptible de peser de tout son poids dans un partenariat enfin équilibré avec ses deux partenaires essentiels : les clients privés et publics d'une part et par ailleurs l'État ! Et vous ?

Bien évidemment que dans un métier de main d’oeuvre comme celui de la surveillance humaine situé dans un environnement réglementaire et social contraignant , la notion de coût de revient plancher a du sens. Cela, quand bien même cette approche peut être nuancée. Et même doit l'être, au moins à la marge, parce que la profession bien qu’étroitement encadrée reste bel et bien dans un univers résolument concurrentiel voire même hyper-concurrentiel. Mais, il faut savoir ce que l'on veut ? Professionnaliser, qualifier, consolider des prestations sensibles et indispensables de sécurité privée .....ou au contraire favoriser par des politiques d'achat discount et des dumpings tarifaires y répondant, une sécurité privée de seconde zone ?

Plusieurs approches objectives des coûts de revient en dessous desquels la prestation ne peut être effectuée qu'en contradiction avec la mise en oeuvre des bonnes pratiques professionnelles minimums et le respect des lois sociales et réglementaires obligatoires, ont été très utilement engagées. Dernièrement même, l'URSSAF a apporté toute sa précieuse caution à
une initiative récente du SNES, organisation professionnelle pionnière en la matière.

Mais, prompts à tirer le marché et surtout les prix vers le bas, nombre d’acheteurs privés et publics, et non des moindres, n'hésitent pas à tirer opportunément profit de cet affichage des coûts de revient minimum pour les prendre en compte comme des ... prix de vente maximum ! Alors, qu'au même moment la DGCCRF, certes pleinement dans son rôle, tire la sonnette d'alarme veillant à éviter tout risque d'entente sur les prix......Il y a de quoi décourager toute initiative.

D'autant que, l'unique contrôleur légitime et juge de paix, en l'occurrence : l'État, est par ailleurs par le biais de l'achat public un client important du secteur (plus d'un agent privés sur soit plus de 20 % du marché ! ) soucieux des deniers publics. Rien d'étonnant à ce que les acheteurs publics au sens large incluant notamment les multiples collectivités locales et territoriales, les communes …, aient pour partie les mêmes comportements d'achat que leurs collègues du privé. Quand bien même, ils devraient montrer l'exemple notamment en matière de mieux disant social. Mais, la schizophrénie est aussi bien partagée avec les associations représentatives des clients privés dont les beaux discours collectifs sont insuffisamment suivis individuellement sur le terrain.

Les procédures d'appel d'offre public obligent tout de même la publication des prix d'achats contractés .Cela permet de relever ceux figurant bien en retrait d’avec les coûts minimums avancés par la profession. Rendons donc au moins hommage à cette transparence des acheteurs publics. Une exigence que n'ont pas leurs collègues privés pratiquant aussi allègrement le moins disant impactant inévitablement à la baisse le social et le professionnel. Comment sortir de ce cercle vicieux qui semble convenir à plus d'un et y compris, bien sûr, à nombre de prestataires ?
Au-delà des initiatives individuelles ou collectives, je suis convaincu , et ce depuis toujours, qu'il faut prendre ce sujet à bras le corps quitte à changer totalement la perspective et l'angle sous lequel nous abordions jusqu'ici cette problématique. Mais, si l'on veut avancer en changeant la façon de poser l'enjeu, il faut le faire résolument avec tous les moyens intellectuels et donc financiers à la hauteur.J'y vois là, pour ce qui me concerne, le tout premier et indispensable chantier refondateur et unificateur d'une indispensable organisation professionnelle et patronale forte et rassemblé, seule susceptible de peser de tout son poids dans un partenariat enfin équilibré avec ses deux partenaires essentiels : les clients privés et publics d'une part et par ailleurs l'État ! Et vous ?

1 commentaire:

  1. " La Qualité a un prix... qui ne peut être que celui de la Qualité".

    Derrière cet aphorisme se cache une réalité: L'existence ou l'inexistence d'adéquation entre le discours, les moyens, la méthode!

    Autrement dit la recherche permanente d'un équilibre précaire qui seul peu conduire à l'absence du "dumping tarifaire" objet de l'importante réflexion de l'auteur de ce blog.

    Mais comment obtenir cet équilibre autrement que par une nécessaire prise de conscience, préalable indispensable à l'expression d'une volonté de faire progresser durablement les situations et à le faire avec toute la constance requise?

    Comment l'obtenir dans un contexte ou "Politique" rime avec "instant présent"?

    Comment l'obtenir dans un contexte ou "information" rime avec "spectaculaire"?

    Comment l'obtenir, enfin, dans un contexte ou "valeurs" rime avec "profits au bénéfice du plus petit nombre"?

    "Le doute" me semble être une première piste à exploiter pour rechercher cet équilibre, inconfortable certes! Mais au combien porteuse d'espoirs... .

    Rêvons un peu à un monde ou "Yes we can change" dépasserait les clivages et prendrait corps dans les faits sociétaux.

    Utopie dirons certains, ayons au moins le courage de nous poser la question comme l'on fait avant nous des femmes et des hommes, souvent controversés en leur temps de part leur volonté de faire "bouger les choses" tels qu'andré GIDE déclarant : "comme si tout progrès de l'humanité n'était pas dû à de l'utopie réalisée!".

    Courage!

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